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Cette page réunira l'ensemble des informations et de la documentation liées à la reprise d'activité. Ces informations seront actualisées au fur et à mesure des événements et des données nationales.
MAJ 22/02/21 : Mise à jour par la DGCL de son document Questions réponses relatives à la prise en compte dans la fonction publique territoriale de l’évolution de l’épidémie de Covid-19.
MAJ 15/02/21 : Note de la DGCL relative au renforcement du télétravail dans la fonction publique territoriale indiquant que la circulaire sur le renforcement du télétravail dans la Fonction Publique d'Etat est applicable à l'ensemble de la Fonction Publique.
MAJ 09/02/21 : Mise à jour par la DGAFP de son document Questions/ Réponses à l’attention des employeurs et des agents publics : mesures relatives à la prise en compte dans la fonction publique de l’Etat de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 suite à la publication de la circulaire sur le renforcement du télétravail dans la Fonction Publique d'Etat.
MAJ 01/02/21 : Le Protocole pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de COVID-19 a été mis à jour au 29/01/21.
Le télétravail participe à la démarche de prévention du risque d'infection au virus en limitant les déplacements et la densité des agents dans dans les locaux professionnels. Il doit être généralisé dès que cela est possible.
Le premier ministre a diffusé le 5 février 2021 une circulaire à l'ensemble des ministres. Il rappelle que, comme indiqué dans la circulaire du 29 octobre 2020, le télétravail est la règle pour les agents dont les fonctions peuvent être exercées totalement ou principalement à distance. Afin de prévenir les risques d'isolement, les agents qui en éprouvent le besoin peuvent, sur demande, se rendre sur site un jour par semaine.
Il est demandé aux administrations d'augmenter significativement le nombre de jours de télétravail pour les agents dont les fonctions le permettent.
La circulaire rappelle également l'importance du dialogue social pour la mise en place des modalités d'organisation du télétravail.
Une vigilance renforcée doit être exercée à l'égard de l'ensemble des agents, qu'ils exercent leurs missions sur place ou à distance. Une vigilance particulière des chefs de service doit être exercée pour prévenir l'apparition de risques psycho-sociaux, en particulier ceux liés à l'isolement.
Source : Document de la DGAFP Questions/ Réponses à l’attention des employeurs et des agents publics : mesures relatives à la prise en compte dans la fonction publique de l’Etat de l’évolution de l’épidémie de Covid-19
Pour vous aider : un lien vers la boîte à outils RH pour vous proposer un ensemble d'outils relatifs au télétravail.
Dans quelle position doit-on placer les agents contraints d’assurer la garde de leur enfant de moins de 16 ans du fait de l’épidémie de Covid-19 ?
Lorsque leurs missions ne peuvent être exercées en télétravail, les agents territoriaux devant assurer la garde de leurs enfants de moins de 16 ans sont placés en autorisation spéciale d’absence (ASA) dans les conditions ci-après : il appartient à l’agent de fournir à son employeur une attestation sur l’honneur établissant qu’il ne dispose pas d’autre moyen de garde et qu’il est le seul des deux parents assurant la garde de son enfant et un justificatif de l’établissement d’accueil attestant que l’enfant ne peut être accueilli ou un document attestant que l’enfant est considéré comme cas contact à risque.
Dans la même situation, les contractuels et les fonctionnaires sur des emplois à temps non complet (moins de 28 heures) bénéficient, pour leur part, d’un arrêt de travail dérogatoire assorti d’indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS). Dans ce cadre, le dispositif exceptionnel de prise en charge mis en place pendant l’état d’urgence sanitaire est réactivé. Il appartiendra à l’employeur de faire une télé-déclaration pour l’arrêt de travail, puis de transmettre les données de paie pour le calcul des IJSS pour ensuite les récupérer soit directement par subrogation, soit indirectement par compensation sur la rémunération suivante de l’agent qui les a perçues.
Le dispositif dérogatoire de placement en autorisation spéciale d’absence au motif d’une garde d’enfant intervenant en raison de la fermeture d’une classe ou d’un établissement d’accueil du fait de la Covid-19 n’emporte aucune conséquence sur le contingent d’autorisation spéciale d’absence pour garde d’enfant de droit commun.
Les employeurs ne bénéficient plus, depuis la fin du premier confinement, de la prise en charge au titre des IJSS, pour leurs agents relevant du régime spécial CNRACL, identifiés comme cas contact, et qui se voient placés en ASA, leurs fonctions ne leur permettant pas de télétravailler.
Source : Document de la DGCL Questions réponses relatives à la prise en compte dans la fonction publique territoriale de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 - Version mise à jour au 18-02-2021
La loi n° 2020-473 du 25 avril 2020 prévoyait le placement en chômage partiel (ASA pour le secteur public) des personnes vulnérables. Le décret n° 2020-1365 du 10 novembre 2020 définit les situations dans lesquelles cette vulnérabilité est reconnue. Il remplace le décret du 5 mai. Suite à la parution du décret sur les personnes vulnérables, la DGCL publie une note d'information du 12 novembre relative aux modalités de prise en charge des agents territoriaux vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d'infection au covid.
Ce décret introduit deux critères cumulatifs pour pouvoir prétendre à une autorisation d'absence.
1) Ainsi est considérée comme vulnérable, toute personne :
2) Ne pouvoir ni recourir totalement au télétravail, ni bénéficier des mesures de protection renforcées suivantes :
Sous réserve que les conditions de travail de l'agent ne répondent pas aux mesures de protection renforcées définies ci-dessus, le placement en ASA est effectué à la demande de l'agent et sur présentation à l'employeur d'un certificat établi par un médecin. Ce certificat peut être celui établi à partir du décret du 5 mai dernier.
Lorsque l'agent est en désaccord avec l'employeur sur la mise en œuvre des mesures de protection renforcées, il saisit le médecin du travail qui se prononce en recourant, le cas échéant, à l'équipe pluridisciplinaire de santé au travail. L'agent est placé en ASA dans l'attente de l'avis du médecin du travail.
Une prise en charge au titre des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) des agents identifiés comme vulnérables est-elle possible ?
Deux cas sont à distinguer :
Source : Document de la DGCL Questions réponses relatives à la prise en compte dans la fonction publique territoriale de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 - Version mise à jour au 18-02-2021
Dès lors qu'un agent est testé positif au SARS-CoV-2, que ce dernier ait été préalablement ou non cas contact, symptomatique ou asymptomatique, il est placé en congé de maladie par son employeur à compter de la date indiquée par l'arrêt dérogatoire établi par la caisse de l'assurance maladie.
Attention, à compter du 10/01/2021, le décret n° 2021-15 du 8 janvier 2021 prévoit une dérogation temporaire à l'application du jour de carence aux congés de maladie directement en lien avec la covid-19. Cette dérogation s'applique jusqu'au 31 mars 2021 inclus.
Le ministère du travail a élaboré une fiche pratique sur la gestion des cas contacts au travail.
La définition d’une personne cas contact est celle correspondant aux différentes situations décrites sur le site ameli.fr auquel vous devez vous référer :
" La personne contact à risque est une personne qui, en l’absence de mesures de protection efficaces pendant toute la durée du contact (hygiaphone ou autre séparation physique comme une vitre ; masque chirurgical ou FFP2 ou grand public en tissu fabriqué selon la norme Afnor de catégorie 1 ou masque grand public en tissu réutilisable possédant une fenêtre transparente homologué par la Direction générale de l’armement) porté par le cas OU la personne contact :
Un espace confiné est un espace qui ne permet pas de respecter le critère de distanciation sociale minimale de deux mètres autour d’une personne.
Enfin, ne sont pas considérés comme mesures de protection efficaces : une plaque de plexiglas posée sur un comptoir ; les masques grand public en tissu de catégorie 2 ; les masques en tissu « maison » ne répondant pas aux normes Afnor, les visières en plastique transparent portées seules", les rideaux en plastique transparent.
L’assurance maladie (équipes en charge du traçage des contacts) est chargée d’informer, par tout moyen (contact téléphonique, mail ou sms), les personnes considérées comme personne contact à risque.
Qu’elles présentent ou non des symptômes de la maladie, les personnes cas contact doivent rester isolées jusqu’aux résultats de leur test de dépistage. Par conséquent, elles ne doivent pas se rendre sur leur lieu de travail.
Il convient de rappeler que les personnes qui ont côtoyé des personnes identifiées comme cas contact ne sont pas considérées comme des cas-contact, selon la doctrine sanitaire en vertu de laquelle « les cas contacts de cas contacts ne sont pas des cas contacts ».
Les agents publics identifiés comme cas contact par l’assurance maladie sont placés en autorisation spéciale d’absence pendant toute la durée de leur isolement (comprenant la période d’attente du résultat du test) lorsque leurs missions ne peuvent être exercées en télétravail.
Le placement en autorisation spéciale d’absence est néanmoins conditionné à la transmission par l’agent concerné d’un justificatif émanant de l’assurance maladie.
Modèle d'attestation de placement en ASA
Une prise en charge au titre des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) des agents identifiés comme cas contact est-elle possible ?
L’employeur territorial bénéficie de la prise en charge au titre des IJSS d’une part, pour les contractuels et d’autre part, pour les fonctionnaires sur des emplois à temps non complet (moins de 28 heures) identifiés comme cas contact.
Dans ce cadre, il lui appartient de faire une télé-déclaration pour l’arrêt de travail dérogatoire, puis de transmettre les données de paie pour le calcul des IJSS pour ensuite les récupérer soit directement par subrogation, soit indirectement par compensation sur la rémunération suivante de l’agent qui les a perçues.
Les employeurs ne bénéficient plus, à compter de la fin de la première période de confinement, de la prise en charge au titre des IJSS, pour leurs agents relevant du régime spécial CNRACL, identifiés comme cas contact, et qui se voient placés en ASA, leurs fonctions ne leur permettant pas de télétravailler.
Source : Document de la DGCL Questions réponses relatives à la prise en compte dans la fonction publique territoriale de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 - Version mise à jour au 18-02-2021
L'agent public qui présente des symptômes de la covid-19 est invité à s'isoler sans délai.
Lorsque le télétravail est possible, il est mis en oeuvre. Si ce n'est pas le cas, l'agent remplit le formulaire en ligne mis en place par la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie (CNAM) sur la plateforme "declare.ameli.fr" et s'engage à effectuer un test de détection du SARS-CoV-2 inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale (RT-PCR ou antigénique) dans un délai de deux jours.
Sur présentation du récépissé généré par le téléservice de la CNAM, l'agent est placé en ASA jusqu'aux résultats de son test.
A réception des résultats de son test, que ce dernier soit positif ou négatif, l'agent doit enregistrer la date d'obtention du résultat du test sur le téléservice "declare.ameli.fr".
Si le résultat est négatif, l'intéressé peut reprendre l'exercice de ses fonctions dès le lendemain de la réception des résultats du test si son état de santé est compatible avec la reprise d'activité. S'il présente toujours des symptômes l'empêchant d'exercer ses fonctions, il est invité à consulter un médecin et à adresser, le cas échéant, à son employeur un arrêt de travail dans les conditions de droit commun.
Si le résultat du test est positif, l'intéressé est placé en congé de maladie sans application du jour de carence.
Si l'agent n'a pas réalisé le test après s'être déclaré symptomatique, l'ASA doit être requalifiée en absence injustifiée.
Source : Note d'information du 12 janvier 2021 relative aux modalités de prise en charge des agents territoriaux identifiés comme "cas contact à risque de contamination" et des agents territoriaux présentant des symptômes d'infection au SARS-CoV-2.
Il convient d'organiser l'activité des agents concernés en combinant tous les dispositifs de droit commun : redéploiement temporaire sur d'autres fonctions, télétravail, modulations du temps de travail, dépôts de congés (congés annuels, jours de réduction du temps de travail ou jours de CET quand cela est possible).
Le recours aux autorisations spéciales d'absences n'est envisageable que si l'activité est entièrement impactée, et une fois les aménagements de droit communs mis en place (exemple d'activité d'accueil du public dans des sites fermés), mais ne saurait couvrir l'ensemble de la semaine : une présence minimale sur site doit être maintenue dans le cadre du redéploiement sur d'autres fonctions, et il ne peut s'agir que d'un régime d'ASA partiel.
Le CHSCT du Centre de gestion de la Sarthe a émis un document de recommandations dans le cadre de la reprise d'activité suite au confinement. Sont abordés les points suivants :
Protocole pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de COVID-19 (mis à jour au 16/02/21) : il précise la doctrine générale de protection collective que les employeurs du secteur privé doivent mettre en place. Il vient en complément des fiches conseils métiers et guides disponibles sur le site du ministère du Travail et élaborées en partenariat avec les fédérations professionnelles et les partenaires sociaux.
Retrouvez notre FOIRE AUX QUESTIONS SECURITE AU TRAVAIL "SPECIALE COVID-19" en cliquant ICI.
Outils de Communication :
Afin de vous aider dans votre reprise d'activité à communiquer auprès du public ou auprès des agents sur les gestes barrières et autres protocoles à respecter, le Centre de Gestion vous propose de télécharger différents outils de communication sécurité au travail, que vous retrouverez sur ce document : CLIQUEZ ICI.
Documentation du Centre de gestion :
Métier technique et Covid-19 - MAJ sept 2020
Masques et Covid-19 - MAJ mai 2020
Métier administratif et covid-19 - MAJ sept 2020
Métier entretien des locaux et covid-19 - MAJ sept 2020
Secourisme et Covid-19 - MAJ juin 2020
Documentation utile :
Guide édité par le ministère du travail, de l'emploi et de l'insertion sur les conseils, obligations et bonnes pratiques pour les salariés face à l'épidémie de covid. Ce même guide est édité pour les employeurs. Ils sont actualisés au 3 février 2021.
Spécial services techniques : Les outils proposés dans ce lien vous aident à connaître et à appliquer les mesures spécifiques au BTP pour protéger la santé de vos agents techniques dans leurs chantiers. Ils vous fournissent également des documents pratiques pour vous organiser et adapter votre gestion de la prévention. Ils vous apportent des ressources à utiliser sur le terrain pour diffuser les messages de prévention auprès de tous vos collaborateurs.
Focus INRS : Fiche donnant des recommandations d'utilisation des dispositifs de ventilation, de chauffage et de climatisation permettant de minimiser les risques de transmission du covid dans des locaux tertiaires ou industriels.
Guide ST 72 : L’objectif de ce guide méthodologique mis en forme par les équipes du ST72 est de mettre à disposition des différents acteurs de l’entreprise, des outils et documents pertinents, pour une continuité ou une reprise d’activité dans les meilleures conditions pour préserver la santé de tous.
Lien vers la page du ministère des solidarités et de la santé pour informer sur les conduites à adopter pendant le déconfinement.
Document de Santé Publique France définissant les différents cas d'infection au SARS-CoV-2 (cas possible, cas probable, cas confirmé, cas contact).
Décret n° 2020-1454 du 27 novembre 2020 modifiant le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire.
Décret n° 2020-860 du 10 juillet 2020 modifié prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l'état d'urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé.
Le 19/02/2021
Le 16/02/2021
Le 15/02/2021
Le 12/02/2021
Le 11/02/2021
Le 01/02/2021
Le 17/12/2020
Le 20/11/2020