ILS L'ONT FAIT, NOUS VOUS EN PARLONS..

La ville de Mamers a fait le choix de mettre en place pour l’entretien des écoles une méthode de désinfection à l’aide d’un nettoyeur vapeur. Cette méthode de bionettoyage permet de laver et désinfecter en toute simplicité.

L’entretien avec le nettoyeur vapeur élimine voire limite fortement l’utilisation de procédés chimiques permettant ainsi de réduire les risques d’allergies ou de problèmes de santé du personnel liés aux contacts avec les molécules chimiques. (Exemple : réduction du taux de Composés Organiques Volatiles). 

En outre, le remplacement des chariots de ménage par les nettoyeurs vapeur réduit le risque d’apparition de troubles musculosquelettiques. L’équipement est « à hauteur » (la poignée de transport est au niveau des coudes ainsi que les paniers d’accessoires) et adaptable pour atteindre les surfaces. 

Différents accessoires permettent de faciliter l’accès à toutes les zones réduisant ainsi les postures contraignantes.

Le poste budgétaire des produits d’entretien est très important. La responsable et les élus souhaitaient trouver des solutions pour réduire les coûts de fonctionnement.

L’utilisation de la vapeur permet une désinfection des locaux sans utilisation de produits chimiques. Ainsi cet investissement a permis de réduire ce poste budgétaire. Entre 2022 et 2023, les factures de produits d’entretien ont diminué de 30% et cette diminution devrait se poursuivre.

Lors de la livraison de l’appareil, les agents ont bénéficié d’une formation par le revendeur. Le dispositif a tout d’abord été mis en place dans les 2 écoles primaires de la commune.

Cette méthode a modifié l’organisation et les habitudes de travail :

• Toutes les surfaces et les sols peuvent être nettoyés et désinfectés avec un seul appareil et un seul passage est suffisant (plus besoin de rincer). Point de vigilance : Ajuster la pression sur les surfaces plus fragiles (murs peints, mobilier en bois).
• => Suppression des différentes références de produits chimiques, il faut juste remplir la machine d’eau déminéralisée qui est produite à l’aide d’une cartouche reliée sur un robinet des sanitaires.

Mme Plessix, première adjointe au Maire précise. « Nous avons accompagné cet investissement d’une formation à la prise en main et à l’utilisation en toute sécurité. Dès la mise en place, cette méthode a rencontré un succès total. Les agents ont vite été conquis et la méthode a été dupliquée l’année suivante dans les 2 écoles maternelles ».

La municipalité est actuellement dotée d’un nettoyeur vapeur par école mais envisage de poursuivre le déploiement notamment pour les écoles primaires qui sont sur 2 étages et donc de mettre à disposition une machine par étage permettant de ne plus solliciter les services techniques pour déplacer la machine qui est lourde.

La responsable du service, Mme Maillet, envisage également l’investissement d’un équipement plus petit et donc plus facilement déplaçable qui pourra être mis à disposition pour des périodes de vacances ou des besoins particuliers dans des sites plus petits (foyer logement).

Aujourd’hui, l’équipement est utilisé pour entretenir : la désinfection des locaux (murs, sols), du mobilier (tables, bureaux, tableaux) mais également pour la désinfection des lits de sieste et des gros jouets en maternelle.

• La mise en route de la machine est longue (il faut compter 20 minutes). Son usage est donc pratique pour les entretiens de moyenne et longue durées (exemple : l’entretien effectué le mercredi ou pendant les vacances scolaires). En revanche, son utilisation est plus compliquée à mettre en œuvre sur des activités quotidiennes d’1 ou 2h. Sur ces temps courts, la collectivité a fait le choix de maintenir l’entretien à l’aide de balais ergonomiques et de produits d’entretien.
• Un risque de brûlure pour les agents lors du changement d’embouts. Pour faire les tables et les sols, il faut changer la MOP et/ou l’embout. Cette manipulation demande de la vigilance car l’extrémité du nettoyeur vapeur est chaude. 

L’avis est plus mitigé.

Lorsque l’appareil est utilisé sur des surfaces entartrées, on observe une action efficace de la vapeur.

Toutefois, l’appareil n’étant pas utilisé au quotidien pour le détartrage (produit chimique en semaine sauf mercredi), l’efficacité de celui-ci comme seule méthode contre le développement du tartre ne peut être évaluée.

Est-ce qu’un retour en arrière serait possible ?

De l’avis général, non ! Les agents sont conquis, apprécient le confort et avouent que si le temps de chauffe n’était pas aussi long, ils l’utiliseraient au quotidien.

« Le chariot est complet, en un seul équipement tout est présent, le nettoyeur vapeur est fonctionnel.

Cette méthode d’entretien est très efficace. Après passage, les surfaces et sols font vraiment plus propres.

J’avais de fortes douleurs lombaires, l’utilisation du nettoyeur vapeur a réduit les douleurs. J’ai moins de matériels à manipuler et les postures de travail sont moins contraignantes. Les multiples accessoires permettent de travailler en position debout et d’accéder partout (exemple : plinthes).

C’est mieux pour la santé de pouvoir travailler sans chimie.

Le seul inconvénient c’est le temps de chauffe mais j’en profite pour vider les poubelles ou préparer les salles. »

LE POINT SECURITE DU CDG

Pour prévenir le risque de brûlure il est recommandé de :

• Respecter les consignes du fabricant, en particulier le niveau de remplissage d’eau afin d’éviter la surchauffe.
• Faire attention à l’orientation du jet (ne pas le diriger vers soi ou un autre agent ou usager).
• Porter des gants de protection contre la chaleur.
• Procéder à une vérification périodique de l’appareil.

Pour prévenir le risque électrique il est important de :

• Procéder à une vérification périodique de l’appareil.
• Veiller au bon état des câbles et flexibles de vapeur en effectuant un contrôle visuel avant chaque utilisation.

Pourquoi ce projet ?

En octobre 2022, après avoir signé avec le Centre de gestion de la Sarthe (CDG72) une convention à destination des agents territoriaux «Dispositif de signalement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement moral et sexuel ou agissements sexistes», le bureau municipal de Saint-Ouen-en-Belin a décidé de répondre à un appel à projet du FIPD (Fonds interministériel de prévention de la délinquance) en faveur de l’égalité professionnelle pour l’année 2023.
Sur les 9 thèmes proposés, il a été retenu celui intitulé «Dispositif favorisant la prévention et la lutte contre les violences sexuelles, le harcèlement et les agissements sexistes».
L’objectif et la finalité du projet étaient de sensibiliser les agents, les élus, les enseignants et les présidents des associations audoniennes et de renforcer l’information.
Le projet consistait à proposer deux théâtre-forums sous forme de petites saynètes sur les thématiques et problématiques liées à l’égalité des sexes et de traitement, au sexisme, au harcèlement et aux stéréotypes, avec les compagnies « Telle pêche, telle figue » et « Bulle de peps ». Le premier théâtre-forum destiné uniquement aux agents et le second aux agents, élus, audonien(nes) et invités.
Ces interventions accompagnaient l’exposition « L’égalité, c’est pas sorcier ! » et la remise de livrets gratuits.
En janvier 2023, ce projet a donc été retenu par le comité de sélection. Les lauréats sont des préfectures, des ministères, des universités, des centres de gestion, des rectorats, des villes et communes de + 9500 habitants (Saint-Denis, Tours, Bordeaux, Grand Paris, Meudon …) et une commune de – 1500 habitants : Saint-Ouen-en-Belin.
Le budget du projet voté en conseil municipal s'élevait à 3 500€, financé à hauteur de 50% par le FIPD.
Un groupe de travail, composé de trois agents communaux, a travaillé sur l’organisation et le déroulé de ce projet.
Le projet s’appelle « Des sourires et des hommes ».

Témoignage d’un agent technique :

L’inégalité hommes/femmes, voilà un sujet intéressant mais malheureusement encore bien existant…
Bon nombre d’exemples ont été donnés lors de nos rencontres, des phrases que l’on n'entend même plus à force de répétitions.
C’était devenu une habitude, comme si cela était normal de s’entendre dire :
« Tiens ! c’est bien une blonde » ou encore « Elle ne sait pas conduire, c’est bien une gonzesse ! ». Et beaucoup d’autres encore.

Et bien non !
Ce projet a démontré qu’il existe encore malheureusement des inégalités et que des progrès peuvent encore être faits.
A nous de réagir, homme ou femme, pour que cela cesse.
J’ai beaucoup apprécié ces échanges qui ont été faits entre les personnes de « sexe opposé ». Tout s’est passé sous forme d’humour et les mises en scène parlaient d’elles mêmes.

Témoignage d’un élu :

"L’égalité , c'est pas sorcier... mais ça ne se décrète pas !"
A la fin de l'année 2023, l'équipe de Saint-Ouen-en-Belin (commune de 1340 habitants au sein de la Communauté de communes Orée Bercé-Belinois) s'est mobilisée sur plusieurs actions pour l'égalité des hommes et des femmes à l'initiative de la secrétaire générale et de Mme le Maire. Un groupe de travail avec trois agents volontaires s’est formé pour travailler sur le projet.
Plusieurs séances de travail, animées par les compagnies "Telle pêche , telle figue" et « Bulle de Peps » ont réuni une dizaine d'agents de différentes filières (technique et administrative principalement), et cinq d'élus : il s'agissait de mettre en exergue les stéréotypes et les idées reçues qui subsistent dans le monde professionnel, mais aussi dans la vie quotidienne et qui contribuent à maintenir de profondes inégalités au détriment des femmes.
Ces temps de travail, auxquels sont venus se greffer quelques bénévoles associatifs, ont créé une culture commune sur cette problématique ; les quelques saynètes de théâtre-forum ont même permis d'esquisser des scenarii alternatifs et l'hypothèse d'un monde meilleur et en tout cas plus égalitaire.
A aucun moment, il ne s'est agi de culpabiliser qui que ce soit et souvent c'est la bonne humeur qui a primé au sein du groupe. Nul doute que cette expérience aura contribué à modifier durablement les comportements.
Pour poursuivre dans cette dynamique, la commune a fait l'acquisition de l'exposition " l'égalité, c'est pas sorcier ! " et propose de la mettre à disposition de ceux/celles qui voudraient engager une démarche identique.

contact

Mme Catherine PEREIRA - secrétaire générale

sg@saintouenenbelin.fr

Tél. 02.43.87.46.18

La Communauté de communes Loué-Brûlon-Noyen a mis en place, au sein de ses nouveaux locaux administratifs, 15 bureaux réglables en hauteur. Cet investissement est intervenu à la suite d’une réflexion menée par le groupe de travail en charge du document unique d’évaluation des risques professionnels dès la conception des nouveaux locaux de la CDC.

Fabien Lemoine, assistant de prévention à la CDC, en collaboration avec Morgane Dufay, responsable RH, ont pu proposer des solutions techniques pour l’aménagement des postes de travail sur écran des nouveaux locaux.

Plusieurs étapes ont été nécessaires pour aboutir à cette proposition :

- échanges avec le bureau d’études sur la conception des espaces de travail,

- recherche de fournisseurs,

- réalisation de devis,

- présentation des propositions techniques et leurs charges financières aux élus.

Avant la mise en place de ces équipements, le projet a été exposé en réunion de conseil communautaire et une information a été diffusée auprès de l’ensemble des agents afin de présenter ce nouveau matériel.

Pourquoi cet investissement ?

L’achat des bureaux réglables en hauteur représente un coût financier proche des 10 000 euros HT. Cet investissement a permis d’améliorer significativement l’ergonomie des postes de travail des agents, avec une prise en compte renforcée de la santé et la sécurité au travail dans les nouveaux locaux de la CDC.

En effet, la posture statique prolongée, imposée par le travail sur écran, n’est pas sans conséquence sur la santé des agents (mal de dos, fatigue, TMS, stress…).

Le bureau à hauteur variable à commande électrique permet de changer facilement la hauteur et ainsi d'alterner le travail assis et debout. Cet équipement représente donc un bon compromis pour réduire les risques de sédentarité et améliorer le bien-être et la productivité. Il permet également d’adapter le poste de travail à la morphologie de l’agent.

En revanche, pour un travail debout, il faut veiller au respect des recommandations concernant le positionnement de l'écran, souris, clavier… qui sont les mêmes que pour un travail assis.

En complément de l’achat de ces bureaux réglables, la CDC a également équipé tous les postes informatiques de bras articulés pour écran, de nouveaux sièges de bureau adaptés et de caissons de rangement accessibles quelle que soit la position de l’agent.

Pour les sièges de bureau, chaque utilisateur a pu tester deux modèles, permettant ainsi de retenir celui qui paraissait le plus adapté à sa morphologie et à son activité professionnelle.

Le choix de ce matériel a également pris en compte le travail des agents d’entretien. Ainsi, pour faciliter le nettoyage des espaces de travail, les unités centrales sont toutes positionnées sur un support intégré au bureau afin de ne pas encombrer le sol.

Remerciements à la LBN Communauté pour ce partage.

Pour plus d’informations, contacts :

Fabien Lemoine, responsable voirie, assistant de prévention - fabien.lemoine@cc-lbn.fr

Morgane Lucas, responsable RH et membre du groupe de travail Document unique. - morgane.lucas@cc-lbn.fr

La commune de Noyen-sur-Sarthe a mis en place au sein de son restaurant scolaire du mobilier adulte (tables  et chaises) pour les enfants de maternelle. 25 tables et 112 chaises ont été achetées. Cet investissement intervient à la suite d’une réflexion menée sur l’organisation du service restauration. La ville de Noyen-sur-Sarthe s’est alors rapprochée d’une autre collectivité pour observer l’organisation du service et pouvoir s’en inspirer. Lors de cette rencontre, M. MORICE, maire de Noyen sur Sarthe, accompagné de Mme GUILLOCHON-BRION, adjointe responsable de la restauration scolaire, ont pu observer un restaurant scolaire équipé de mobiliers adultes pour accueillir les enfants de maternelle.

Pourquoi cet investissement ?

Pour la santé des agents :

Les contraintes physiques des agents sur le temps de la restauration sont importantes, et néfastes pour la santé. Le mobilier bas entraine des postures contraignantes pouvant engendrer des douleurs significatives au niveau des lombaires, des cervicales…

Pour la gestion des enfants :

Une autre problématique liée à ce mobilier bas rencontrée par les agents, est le déplacement régulier des enfants hors de leur table ou de leur chaise.

Pour améliorer l’environnement de travail :

L’organisation de la salle de restauration scolaire ne facilite pas le déplacement des agents lors du service.

Résultats :

Le nouveau matériel fait l’unanimité auprès des agents auparavant confrontés au mobilier bas, qui a permis une nette amélioration de leurs conditions de travail :

- Les postures contraignantes lors de l’accompagnement des enfants, du débarrassage, du service sont amoindries voire supprimées.

- Les tables choisies sont traitées acoustiquement, tables et chaises ont des embouts plastiques sous les pieds pour diminuer la résonnance dans la salle.

- Les tables ont une surface en liège traitée simplifiant le nettoyage. Les chaises permettent un appui stable sur la table, ne gênant pas les agents lors de l’entretien.

Cet achat a aussi permis de faciliter le service et le débarrassage des tables. En effet, une nouvelle disposition de la salle a été mise en place permettant dorénavant aux agents de circuler librement entre les tables avec leur desserte. 

Ce nouveau matériel a également entrainé un changement chez les enfants. Les déplacements intempestifs, les mouvements réguliers hors de la table ou sur la chaise se sont apaisés avec ce mobilier.

Remerciements à la ville de Noyen-sur-Sarthe pour ce partage.

Pour plus d’informations, contacter Mme GUILLOCHON BRION :

adjoint4@noyen-sur-sarthe.fr